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28 mai 2016 6 28 /05 /mai /2016 15:15

              

Mercredi 25 mai, mon camarade de l'UL FO me demande de l'accompagner sur un piquet de grève : il s'agit de salariés de  Galva service qui ont cessé le travail pour protester contre un nouveau PSE. Le précédent avait entraîné le départ avec reclassement de 15 personnes. Cette fois 17 personnes sont touchées sur 37 et surtout des licenciements secs.

Ils veulent obtenir un meilleur plan social leur permettant de disposer d'une plus longue période indemnisée pour retrouver du travail ou atteindre la retraite.

Ils fabriquent principalement des tôles ondulées pour les toits. Au départ, nous ont-ils expliqué, c'était l'usine Pingart du nom de son créateur. Ce dernier avait trouvé des débouchés très importants vers les îles des Antilles. Puis Arcelor Mittal est venu, a racheté et a fermé le débouché de leur usine vers les îles. Visiblement, il s'agissait d'aller progressivement vers la fermeture pure et simple.

Pour le moment, la liste des personnes touchées n'est pas publiée et on a dit aux salariés qu'ils auraient leur lettre de licenciement en septembre. A partir du 15 juin, les licenciés devront rester à la maison, payés jusqu'en septembre. Dans la discution avec les grèvistes, mon camarade de l'UL qui est conseiller du salarié, explique l'importance de faire la démarche de demander les critères de licenciement car il est possible parfois de contester ces critères. C'est ainsi, que dans une autre boîte, un salarié a pu obtenir 55 000 euros d'indemnité de licenciement. On mentionnait dans les citères de licenciement le fait qu'il n'intervenait que sur 3 machines au lieu de 4. Or intervenir sur 4 machines aurait exiger une formation qu'il n'avait pas eue. Contester les critères est obligatoirement une démarche individuelle comme la demande de communication de ceux-ci. Mais on peut, bien sûr, être assisté par le syndicat.

 

Sur un piquet de grève.
Sur un piquet de grève.
Sur un piquet de grève.
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3 janvier 2016 7 03 /01 /janvier /2016 10:13

 Marseillaise entonnée à chaque coin de rue et rencontre sportive, drapeaux tricolores, reportages des médias sur nos braves soldats embarqués sur notre vaillant porte-avion. La Patrie est en danger, soutenons nos gouvernants et notre armée ! Oui à l'effort de guerre !

On se croirait en 1916, en plein dans la propagande d'Etat !

Y en a marre !

 

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 07:19

Suzanne et Tourteron sont deux villages de pommiculture. Autour de Suzanne s'étendent de vastes champs de pommiers souvent couverts de filets anti-grêle.

Sur les photos : Tourteron avec plusieurs maisons de brique et de pierre jaune comme sur la Place Ducale à Charleville, et un beau lavoir. Au fronton d'un bâtiment (peut-être l'ancienne école ) s'affichent dans la pierre les symboles de la science et du savoir. Les pommes sont celles de Suzanne où nous avons fait une belle marche ensoleillée hier.

Ardennes mes chemins : 2 villages à pommes.
Ardennes mes chemins : 2 villages à pommes.
Ardennes mes chemins : 2 villages à pommes.
Ardennes mes chemins : 2 villages à pommes.
Ardennes mes chemins : 2 villages à pommes.
Ardennes mes chemins : 2 villages à pommes.
Ardennes mes chemins : 2 villages à pommes.
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27 juillet 2015 1 27 /07 /juillet /2015 06:43
Le blog bovin : la foire à Libramont
Le blog bovin : la foire à Libramont
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Le blog bovin : la foire à Libramont
Le blog bovin : la foire à Libramont
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27 juillet 2015 1 27 /07 /juillet /2015 06:36
Ardennes, mes chemins : Montcornet.
Ardennes, mes chemins : Montcornet.
Ardennes, mes chemins : Montcornet.
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23 mai 2015 6 23 /05 /mai /2015 06:48
Alors que les employés de pôle Emploi sont déjà submergés, on va créer des emplois pour...fliquer les chômeurs ! Fallait y penser. Bravo à ce gouvernement qui s'enfonce dans l'ignominie !
Ecoeurant !
Tout ce que Sarko n'a pas eu le temps de faire, c'est les socialo qui le font...
Et si on fliquait les patrons pour savoir ce qu'ils font des milliards piqués à la Sécu ?
Il est vraiment temps que ça pète !

 

 

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11 janvier 2015 7 11 /01 /janvier /2015 16:57
L'Ardenne et la Semoy
L'Ardenne et la Semoy
L'Ardenne et la Semoy
L'Ardenne et la Semoy
L'Ardenne et la Semoy

La Bohanan

Nous voici en Ardenne belge. Le point de vue de La Bohanan, 340 mètres, est une sorte de petit promontoire de schiste au-dessus d'un val profond creusé par la Semoy à travers la forêt.

Debout ici, au bord du vide, on se tait, on regarde, on écoute le grand vent, plein de respect devant la grande forêt où la rivière serpente.

En revenant vers le chemin, le soleil  nous fait un beau clin d'oeil par une lucarne dans les nuages. Plus loin, nous descendons vers la Semoy. Sur l'autre rive : des cascades dévalent la pente en produisant un chant continu.

Nous longeons la rive sur un chemin parfois obstrué par un arbre tombé. Sur notre droite, vers le haut de la pente : une muraille de schiste.

Nous sortons de la forêt en longeant une autre cascade...

 

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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 13:35

Hier après-midi, je profite d'une éclaircie pour m'embarquer sur mon vélo, direction la Belgique. La route brille. Du ciel bleu tombe une lumière qui ruisselle partout ! Après toute cette brume, j'ai l'impression d'être un animal qui sort de son trou d'ombre humide.

Cela me rappelle dimanche dernier : nous décidons d'emmener une amie à Bouillon, jolie petite ville touristique sur la Semoy.

Quittant la Frnace, nous montons vers le bâtiment de la douane et nous nous retrouvons à notre grande surprise sous un ciel magnifique et dans une lumière estivale ! Mais la 4 voies redescend bien vite dans la brume. Arrivés à Bouillon, nous nous garons au pied de la masse noire du château fort qui domine la ville. Tout étonnés, nous marchons dans des rues quasi désertes. Quelques semaines auparavant, nous nous promenions sous le soleil dans une ville animée. La Semoy était à l'étiage découvrant des plages entières à sec. A présent, elle est impressionnante : le niveau des eaux très haut, le courant puissant et rapide presque inquiétant  dans la brume. Mais sur la rive droite, sur une petite place à l'entrée d'un pont, nous trouvons une pâtisserie dont l'étage agréablement accueille les touristes naufragés de la grisaille. De là, par des baies larges, on contemple bien à son aise le fleuve et les quais et on apprécie les mille et une petites lumières qui annoncent les fêtes. Oui, on se sent bien ici devant une gaufre liégeoise, un chocolat suivis d'un vin chaud. On converse tranquillement au pied des hautes collines boisées qui entourent tout le site.

Cette ville change étrangement de visage d'une saison à l'autre ...

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 17:00

Moi j'ai rêvé

j'ai rêvé à en crever

j'ai rêvé et j'ai pas fini de rêver

parce que leur société n'est qu'un immense tas de merde

la pire merde de l'Histoire parce que cachée sous les oripeaux de la liberté

cette prétendue liberté  qui n'est que le droit de crever si t'as pas un rond

Oripeau : "étoffe de faux or"

Oripeau : "faux éclat"

Le dictionnaire ne ment pas : tout est faux !

Tout est faux dans leur putain de société !

Leur vraie devise : T'as pas d'sous, et ben crève !

T'as pas d' boulot, et ben crève !

C'est ce qu'ils devraient écrire au fronton de leurs édifices.

 

 

 

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23 août 2014 6 23 /08 /août /2014 15:56
               Le 1er août, comme dans beaucoup d'autres communes, j'ai fait retentir les cloches pour rappeler la mobilisation générale il y a cent ans. Ce matin, je participais à une cérémonie en mémoire de plus de 40 civils tués dans leur village par les troupes allemandes en août 1914.
On commémore partout et partout l'expression "devoir de mémoire" est devenue la tarte à la crème de tous les discours.
En plus, ce matin, au cimetière, autour du carré des fusillés, un choeur entonne cette vielle chanson d'église qui dit
qu'"ils ont donné leur sang et leur souffrance pour la France" et "pour un monde meilleur" !
J'aimerais entendre ce qu'en dirait Giono aujourd'hui...
Plus que le devoir de mémoire il s'agit du devoir de comprendre. Comprendre ce qui s'est passé il y a cent ans. Comprendre afin de tout faire pour que ça ne recommence jamais.
On commémore, on fait son petit devoir de mémoire mais personne ne vient expliquer pourquoi on a envoyé des millions d'hommes à la mort. Des millions d'hommes qui ne demandaient qu'à vivre, qui étaient faits pour vivre. Personne ne vient lire au moins une page de Giono sur la bataille de Verdun ou sur les mutineries par exemple.
Et si on suit les paroles du vieux chant d'église, ces hommes sont morts pour la France et pour un monde meilleur. Donc, il fallait y aller à cette guerre ! Donc il faudra aller faire la prochaine !
Cent après, maintenant qu'on a pu mesurer l'horreur et l'ampleur du carnage, on fait tout pour que les leçons ne soient pas tirées !

 

 

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